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Tout ce qui passe devant mes yeux ou par mes oreilles.

7 mai 2009

Billy Wild

Ma dernière acquisition est un petit bijou en noir et blanc que l'on doit à deux auteurs français (oui, mossieur, lève bien haut le drapal tricolore et chante la marseillaise avec Mireille Matthieu) , Ceka et Griffon. Trés contrasté, le dessin m'a tapé dans l'oeil dès l'ouverture du bouquin. Sur un scénario plutôt ténu mais efficace, Griffon représente des personnages aux corps et aux gueules monstrueusements difformes. Une patte graphique bien loin, par exemple, de ce que l'on eut trouver chez des éditeurs aussi "commerciaux", diront-nous pour être polis, que Soleil.

Par ici pour glaner quelques infos supplémentaires.

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3 mai 2009

C'est la caravane qui t'emmène.

Un trio composé d'une chanteuse, d'un clarinettiste et d'un DJ. Coup de coeur du moment puisque je n'écoute plus que ça en ce moment. Leur premier album est un petit bijou qui marie l'électro avec le bon vieux jazz de l'âge d'or. A consommer sans modération.

1 mai 2009

Tournage en charente.

La semaine dernière, Alex reçoit un coup de téléphone qu'il croit être un canular. Un film d'horreur se tournerait dans le coin et la production chercherait quelqu'un capable de piloter une nacelle sur laquelle on fixe un projecteur. Ne pouvant se libérer de ses obligations professionnelles, il a du deléguer un de ses potes habilité à piloter ce type d'engin. L'équipe du tournage, pour le remercier, l'a tout de même invité sur les lieux.

C'est gentiment qu'il m'a proposé de le suivre et c'est avec une érection conséquente, due à l'excitation d'assister au tournage d'un long-métrage, hein, que nous prîmes la direction d'un bled paumé près d'Angoulème.

Première constatation : le lieu est bien choisi. Les bâtiments sont figés  dans les années cinquante et l'éclairage leur confère une ambiance glauquissime qui aurait pu foutre la pétoche si une trentaine de personnes ne s'agitaient pas dans tous les sens.

On est restés environ quatre heures sur le tournage. Quatre heures pour tourner deux scènes à priori mineures. J'imagine le temps que doit prendre une scène compliquée où intervient du jeu. Qu'importe, le cinéphile que je suis ne pouvait que prendre un panard dingue en étant au coeur de la conception d'un film, à assister aux choix du réalisateur (Fouad Benhammou, trés professionnel) et au processus créatif. J'aurais vendu un rein pour participer, ne serait ce que figurer un cadavre, mais Ruiflec n'est pas le genre de film au casting et au budget digne de Peter Jackson.

Il fait partie de la nouvelle vague de films de genre qui s'est abattue avec plus ou moins de bonheur sur la france. Le casting est notamment composé de Christa Theret, la fille de Sophie Marceau dans LOL. Le pitch, pompé sur allociné :   

Village de Ruiflec, dans les années quarante, pendant l'occupation. Deux soldats allemands sont confrontés à une menace aussi invisible qu'impitoyable...
De nos jours. Un groupe d'amis part passer un week-end dans le même village.
Ils sont répartis dans deux voitures, qui se suivent sous la pluie battante.
Soudain, tous les membres du premier véhicule disparaissent à l'entrée du village... sans explication.
Les autres arrivent et découvrent rapidement que le lieu est totalement désert, sans moyen de communication avec l'extérieur. Il leur est impossible d'en ressortir.
Tout en essayant de retrouver leurs amis disparus, ils vont tout faire pour rester en vie et s'échapper de Ruiflec... un village qui semble doté d'une vie propre...

Bon, dit comme ça, ça donne pas envie de réserver ses billets. Encore un énième Slasher. Bon, dans ma grande miséricorde, je te colle ici la bande-annonce, vu que je te sais plus faineant qu'un corse tétraplégique.

30 avril 2009

La possibilité d'une île.

Encore un film qui aurait mieux fait de rester un livre. On peut même pas blâmer le réalisateur d'avoir loupé son adaptation puisque c'est Houellebecq lui-même, auteur préféré de la frange bobo, qui l'a porté à l'écran. J'ai pas lu le roman. Un extrait de deux pages des "particules élémentaires" dans je ne sais plus quel baveux bouquiné chez le dentiste m'a suffit.

En lisant des critiques du livre ici ou là, il apparait que Houellebecq a taillé à la tronçonneuse dans l'intrigue originale. Le résultat, c'est un film d'une extrême molesse, dans lequel les personnages traversent les décors à la vitesse d'un escargot au galop, pétri d'ambitions Kubickienne mais qui ne parvient jamais à péter plus haut que son cul. La SF, qui a longtemps été considérée comme un sous-genre par l'élite, requiert beaucoup plus de rigueur qu'en fait preuve Houellebecq. N'est pas Asimov, Philip K Dick ou Arthur C Clarke qui veut.

Le roman semble beaucoup plus touffu et digne d'interet.

30 avril 2009

Ouais non mais là, fallait pas !

Une bande-annonce à se pisser dessus. Notre Johnny national, numéro 1 des ventes de tee-shirts chez les beaufs, va collaborer avec Jonnie To. Papy Smet va donc jouer du flingue sans son déanbulateur, et ça pourra pas être pire que la guitare. J'ai envie de dire "pourquoi pas, Monica Belluci joue bien dans des films".

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30 avril 2009

Cocorosie en bikini à Toulouse

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Retour sur ce qui est véritablement un pélerinage -Laura, ma copine, est une fan hystérique- sur le concert des deux frangines les plus barrées du monde musical. Bien sûr, si pour toi la musique se résume à la dizaine d'artistes commerciaux qui passent en boucle sur NRJ et Virgin, tu ne connais sûrement pas. Cocorosie est un duo formé de Bianca et Sierra qui sont restées de grandes enfants dans l'âme comme l'attestent les sonorités de plusieurs de leurs morceaux et leurs tenues bariolées d'enterrement de vie de jeune fille. Mais comme un bon exemple vaut mieux qu'un long discours, voici un extrait de leur représentation au "Bikini", à Toulouse.

A éviter les jours de grosse déprime sous peine de finir sans s'en rendre compte la gueule sur un rail de chemin de fer. Ce coup-ci, les frangines étaient amputées de TEZ, leur human beatbox attitré, et le coté hip-hop et punchy qu'on leur avait trouvé l'année dernière au festival Garorock avait disparu pour laisser place à plus de lyrisme. En décevant pas mal des gens présents. M'enfin, ce qui compte, c'est que Laura, sous l'impulsion, et même la propulsion, d'un Nico passablement éméché, a atterrie sur scène pendant que tout le monde était parti ou se déhanchait sur le son d'une DJ minable. Elle a donc eu droit à une photo en compagnie des frangines qui remballaient leur matos, et je m'attend à tout instant à retrouver un agrandissement géant sur les murs de la maison.
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